Le ban des vendanges

Cette notion remonte à la plus haute antiquité ; des critères variés ont présidé à sa fixation au cours des temps : en fonction de la situation des astres dans l’Egypte ancienne puis par les autorités locales sous les Romains et au moyen âge.

A la fin du siècle dernier la réglementation des Appellations d’Origine Contrôlées oblige à respecter une date de début de vendange fixée par un arrêté préfectoral. Le code rural charge l’INAO de proposer au préfet une date de début de récolte pour chaque zone d’AOC après avis des professionnels des syndicats de défense des AOC.

Aujourd’hui l’organisation très poussée des contrôles de maturité a permis l’abolition de cette mesure administrative d’autant que pour chaque AOC des conditions de récolte sont fixées chaque année(degrés potentiel minimum, degré maximum du vin fait, rendements maximum etc.….)qui placent chaque producteur devant la responsabilités de décider le début de la cueillette des raisins.

La publication du ban des vendanges demeure encore une tradition pour certaines AOC mais cela reste le plus souvent lié à des évènements festifs et promotionnels c’est le cas par exemple à Saint Emilion.

La date de récolte est très variable suivant les vignobles ; le record de précocité est remporté chaque année par le début de cueillette du muscat à petits grains dans le vignoble de « Rivesaltes »aux environs du 15 août ;les premiers Sauvignon du vignoble des Graves ont leur maturité accomplie durant la dernière décade du mois d’août ;la précocité de récolte a été de mise au cours de la plupart des millésimes de ce nouveau siècle.

Synthèse tirée d’un article publié dans « La Journée Vinicole »du 25/08/2011 numéro 22930

Site internet www.journee-vinicole.com

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